Prenant le contrepied de « l’Art de la guerre » de Sun Tzu, Bertrand Badie nous offre avec « l’Art de la paix » un message plein d’espoir.
Depuis des siècles, l’imaginaire et le vocabulaire, en particulier celui de nos dirigeants, sont pleins de références à la guerre comme solution à nos problèmes. Emmanuel Macron parlait ainsi de « réarmement » dans ses vœux de début 2024. Or nous dit Bertrand Badie dans « l’Art de la Paix », nous sommes arrivés à un moment où la guerre (qui ne résout rien, on le voit dans les conflits actuels) est beaucoup plus risquée et coûteuse que la paix.
En effet, nous sommes dans un monde globalisé. Si les « princes » de ce monde préfèrent « se trouver un ennemi plutôt que désigner comme source de leurs maux le dérèglement de l’ordre planétaire », c’est bien ce dérèglement qui est aujourd’hui le principal risque.
En ce début d’année 2025, je forme le vœu que nous sachions à titre individuel et collectif travailler cet « art de la paix » que nous propose Bertrand Badie, c’est-à-dire penser la guerre comme une atteinte à la paix, substituer la solidarité à la compétition, et penser global plutôt qu’individuel.
Je vous souhaite une belle année 2025.