Les transports motorisés sont aujourd’hui omniprésents et saturent l’air de nos métropoles et participent à la déstabilisation du climat. Ils sont devenus « Airvore ». Les discours convenus se veulent pourtant rassurants : diminution de consommation de carburant, diminution des émissions…
« Comment se fait-il que les moyens de transport motorisés affichent sans cesse de meilleurs rendements, mais que collectivement et de manière globale, nous échouions à limiter la pollution urbaine et les émissions de gaz à effet de serre » ?
Tel est le point de départ de l’essai de Laurent Castaignede qui se décompose en trois parties :
- Une histoire de la mobilité motorisée depuis la première révolution industrielle jusqu’à nos jours,
- Une analyse de la situation actuelle de la pollution de l’air due aux transports et des perspectives « à couper le souffle », Des pistes pour une « sortie de secours ». Ecrit par un ingénieur qui a travaillé pendant 10 ans dans l’industrie automobile avant de fonder son cabinet conseil, « Airvore ou la face obscure des transports », c’est d’abord un livre d'histoire, qui nous raconte de manière très détaillée la montée en puissance des transports motorisés.
C’est ensuite une enquête minutieuse sur l’impact des transports, les limites des révolutions annoncées et qui dénonce les tricheries, les réglementations, les systèmes de compensations et l'orgie énergétique de notre époque.
C’est enfin un livre de propositions très étayées pour réduire drastiquement l’impact du transport motorisé sur la déstabilisation du climat, sur la pollution et les phénomènes avérés de dégradation rapide de notre environnement et de notre santé.
Un essai engagé et salutaire qui pose clairement les alternatives : « Le transport est à la croisée des chemins avec d’un côté un boulevard menant vers un environnement instable et dangereux, un véritable cataclysme, et de l’autre un sentier tortueux à l’issue acceptable…. Le temps presse. Vite, changeons d’air ! »