Nos chroniques
Au-delà de l’entreprise libérée
Enquête sur l’autonomie et ses contraintes Dès la préface, Jean Dominique Senard, PDG de Renault après avoir été celui de Michelin, pose le constat que « Si certaines entreprises déclarent appartenir au mouvement des « entreprises libérées » , elles sont considérablement plus nombreuses à vouloir favoriser la montée en autonomie et la
Vivre dans un monde imprésivible
« Qui aurait pu imaginer au début de l’année 2020 que, deux mois plus tard, la moitié de la population mondiale serait confinée qu’il n’y aurait plus d’avion dans le ciel, plus de touristes à Venise et qu’on vivrait une récession économique mondiale historique ? » La pandémie de COVID a complétement
Atlas de l’antropocène
C’est en 2000 que Paul Crutzen a popularisé le mot Anthropocène, pour décrire la période particulière que nous vivons où l’homme est devenu une force géologique . « L’Atlas de l’Anthropocène » de François Gemenne et Aleksandar Rankovic traduit en chiffres et en graphiques la « grande accélération » qui s’est produite depuis les
Dites à l’avenir que nous arrivons
« L’âge de la pierre ne s’est pas arrêté par manque de pierres ; pas plus que l’on a renoncé à la marine à voile parce que le vent était tombé. Cette mise en perspective à destination de tous ceux qui, pris de vertige devant les métamorphoses actuelles, pensent que la
Les émotions de la terre
Glenn Albrecht est un philosophe de l’Environnement. A la fin d’une longue carrière consacrée à essayer de comprendre les rapports entre la Terre et l’être humain , il se sent « capable de proposer une réflexion sur le sens de la vie humaine au temps de l’Anthropocène ». Dans cet ouvrage,
Le climat à la fin du mois
« L’opinion publique a été bercée de l’illusion aujourd’hui hautement inflammable d’une transition écologique merveilleuse, qui créerait emplois et richesses pour tous, tout en redonnant à la nature son lustre d’antan. Cette caverne d’Ali Baba n’existe pas ». Au contraire, quoi que l’on fasse, la lutte pour le climat va impacter le
Des marchés et des dieux
Dans la préface de l’édition 2020, Alain Grandjean nous prévient « Attention ce livre est dangereux. Après l’avoir lu, vous verrez le monde autrement ». Effectivement on ressort de cet ouvrage avec une autre vision du Marché et plus globalement un regard différent sur les religions. L’objet de l’ouvrage de Stéphane Foucart
Quatroccento
Dans notre histoire, les changements de trajectoire sont souvent le fait d’événements mineurs, comme nous le montre l’auteur. Un livre passionnant qui nous fait découvrir la vie en Italie et autour de la cour papale au 15ième siècle, mais qui nous fait aussi découvrir les idées de Lucrèce et d’Epicure dans lesquelles on trouve une grande part d’humilité : « Face à tout le reste, il est possible de se procurer la sécurité, mais à cause de la mort, nous les hommes habitons une ville sans remparts »
La part sauvage du monde : Penser la nature dans l’anthropocène
Notre vision de la nature est fortement marquée par la vision d’humains ayant pris les commande d’un système Terre qu’ils modèlent comme ils le souhaitent. Le but de l’ouvrage de Virginie Maris est de réhabiliter l’idée d’une « part sauvage du monde » qui échappe au contrôle des humains. L’autrice nous rappelle l’enjeu essentiel d’inventer des façons plus douces de cohabiter avec le vivant pour la protection de la nature autant que pour le bien-être humain.
Chemins de traverse : Vivre l’économie autrement
« Chemin de traverses » est une réflexion itinérante, composée à la fois de la réflexion personnelle de l’auteur et d’exemples tirés de son expérience à la tête de Danone. Un livre qui illustre bien le fait qu’au-delà d’un système libéral qui parait nous conduire à la catastrophe, il y a des hommes, leurs doutes, leurs contradictions, leurs envies de faire autrement pour mettre en harmonie leurs convictions et leurs actions.
L’entreprise altruiste
L’ouvrage est structuré comme un récit de voyage, un ensemble de petites nouvelles qui racontent l’histoire d’entreprises de toutes tailles et de toutes structures juridiques, un peu partout dans le monde. Toutes ces entreprises sont acteurs de cette philosophie oblique où le cœur de métier est au service du bien commun, tout en ayant des performances économiques excellentes.
Sortir de la croissance
Le titre est clair : Eloi Laurent, économiste à l’OFCE (l’Observatoire français des conjonctures économiques), souhaite d’une part montrer que nous gouvernons aujourd’hui l’économie avec de mauvais indicateurs, au premier rang desquels la croissance et son incarnation le PIB, et d’autre part donner un mode d’emploi pour une transition du bien-être