Nos chroniques
Einstein avait raison : il faut réduire le temps de travail
En 1933, Einstein avait partagé ses réflexions dans un ouvrage « Comment je vois le monde », et il avait parlé de la réduction du temps de travail. « Ce même progrès technique qui pourrait libérer les hommes d’une grande partie du travail nécessaire à leur vie, est le responsable de la catastrophe
L’entreprise du 21ième siècle sera politique ou ne sera pas
Alors que la machine économique creuse les inégalités, altère la cohésion sociale et accélère l’arrivée d’une catastrophe écologique majeure, les États apparaissent de plus en plus impuissants. Beaucoup se tournent donc vers les entreprises et les pressent d’agir en conséquence et d’exercer leur responsabilité sociétale. Il ne s’agit plus de
Sacrée croissance
La trame de base de l’ouvrage prend comme point de départ la situation historique existante en 2014 (date de l’écriture de la première édition de l’ouvrage), et d’imaginer un changement radical de trajectoire de l’humanité, en s’appuyant sur le fourmillement créatif des « lanceurs d’avenir ». Dans l’introduction, l’auteur se positionne
Perdre la terre
« Perdre la terre », c’est l’histoire d’une occasion manquée. En 1979, à peu près tout ce que nous comprenons à l’heure actuelle du réchauffement climatique était déjà compris. « Toutes les conversations ou presque que nous pouvons avoir en 2019 au sujet du changement climatique, on les entendait déjà en 1979 ». Les
L’homme inutile
Pierre Noël Giraud, polytechnicien et ingénieur des Mines est un économiste français qui enseigne à Dauphine et à Mines ParisTech. Son ouvrage, « L’homme inutile » reprend des idées développées dans ses précédents livres depuis « L’inégalité du monde » en 1996, essentiellement autour de la réflexion sur les inégalités
Le capitalisme paradoxant
Sociologue, professeur émérite à l’université Paris 7-Denis Diderot, Vincent de Gaulejac est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages dont La Société malade de la gestion (voir chronique). Avec sa collègue Fabienne Hanique, elle aussi professeur de sociologie, dans « Le Capitalisme Paradoxant », ils étudient l'envahissement de nos sociétés par des fonctionnements
Combien ?
Douglas Kennedy, Editions Belfond 2012 Douglas Kennedy est aujourd’hui un écrivain mondialement reconnu. Ce n’était pas le cas en 1992, quand il a publié ce récit de voyage, qui n’a été traduit en français que 20 ans plus tard. Dans cet ouvrage, il nous amène à la rencontre des acteurs
Et si les salariés se révoltaient ?
Patrick Artus, Marie Paule Virard, Fayard, 2018 Écrit par un économiste et une journaliste économique, cet ouvrage propose une analyse en sept chapitres des mutations profondes qui sont à l’œuvre dans l’économie mondiale et fondent aujourd’hui la colère des classes moyennes et populaires : Le premier chapitre « Quand les salariés partagent des
Résonance
Une sociologie de la relation au monde Hartmut Rosa, Editions La découverte, 2018 N’étant pas un spécialiste de la sociologie, ni de la philosophie, je ne m’aventurerai pas à faire une analyse « scientifique » de ce gros ouvrage de Hartmut Rosa (536 pages). Par contre, ce dont je peux témoigner,
L’invention du revenu de base
La fabrication d'une utopie démocratique Timothée Duverger, Editions Le bord de l’Eau, 2018 Ces dernières années, le revenu de base revient régulièrement dans les débats politiques. Il s’agit d’un revenu inconditionnel, individuel et universel qui questionne notre relation au travail- emploi- revenu. Il a fait partie du projet politique porté
Manifeste pour le progrès social
Marc Fleurbaey, Edition La découverte 2018 En quelques mots, voici ce que ce livre raconte. L’avènement de l’anthropocène met l’humanité aux commandes de son destin. Nous prenons conscience collectivement que, si nous poursuivons sur la même voie, les tensions majeures vont causer de véritables cataclysmes et mener l’humanité vers l’abîme.
Une autre fin du monde est possible
Pablo Servigne, Raphaël Stevens et Gauthier Chapelle, Edition du Seuil, 2018 Dans « Comment tout peut s’effondrer », Pablo Servigne (ingénieur agronome) et Raphaël Stevens (éco conseiller) après avoir décrit de manière la plus scientifique possible les effondrements en cours, avaient commencé une réflexion sur le positionnement personnel à avoir face à