Nos chroniques

Le bug humain
« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs » disait Jacques Chirac en 2002. Pourquoi un animal aussi intelligent que l’homme, doté d’un cortex puissant, n’est-il pas capable d’organiser un « changement de trajectoire », alors qu’il sait pertinemment que la trajectoire actuelle mène l’humanité dans le mur ? Sébastien Bohler, docteur en neuroscience et rédacteur en chef du magazine « Cerveau et psycho » apporte à cette question un éclairage original. Pour lui, la raison est à rechercher dans la constitution même de notre cerveau.

Justice pour le climat
« Le contrat social a été rompu… c’est en conséquence non seulement notre droit mais notre devoir moral de contourner l’inaction du gouvernement et le manque flagrant à ses devoirs et de nous rebeller pour défendre la vie même ». Ce constat fait par l’association Extinction Rebellion conduit à une

Pourquoi ça ne va pas plus mal ?
Nos sociétés sont malades de la formidable angoisse que génèrent les discours dominants dont le point commun est de considérer la vie comme un combat et la mort comme un échec ». Dans un passionnant essai paru en 2005, Patrick Viveret, analyse comment cette toxicomanie organisée autour de la rivalité et du désir de possession est en train de conduire l’humanité au bord de la «sortie de route ». La solution ne se trouve pas dans « l’avoir » (celui des ressources physiques, monétaires, techniques…) mais dans « l’être » : la façon de concevoir sa place dans l’univers de donner un sens à sa vie, de se montrer solidaire.

L’humanité en péril
Fred Vargas est connue comme auteur de romain policiers et beaucoup d’entre nous ont suivi les réflexions ondoyantes du commissaire ADAMSBERG. Elle est moins connue comme scientifique, archéologue et historienne, ayant travaillé au CNRS. Après avoir écrit en 2009, un petit texte très percutant sur l’écologie, elle a souhaité écrire

Plaidoyer pour l’altruisme
Quand on ouvre le livre, la première question qui vient à l’esprit est de comprendre comment il est possible d’écrire 1000 pages (dans la version Pocket) sur le thème de l’altruisme. Et puis on rentre dans le livre et on se rend compte du travail encyclopédique fait par Matthieu Ricard.

Stratégie de la bienveillance
C’est l’exemple du tournoi organisé par Anatol Rapoport qui a permis à Juliette Tournand de cristalliser sa réflexion et de développer sa « stratégie de la bienveillance ».Spécialiste de la théorie des jeux, Anatol Rapoport a organisé un tournoi sur Internet ou des experts en mathématiques, sciences politiques, économie, psychologie, et

La bienveillance est une arme absolue
« A une époque où tout se radicalise — la bêtise, la ruse, la haine, l’ego, le politiquement correct et même les discours humanitaires —, la bienveillance peut apparaître comme une valeur obsolète, ringarde, inadaptée. Je pense qu’elle est au contraire la seule réponse thérapeutique à la crise morale que traversent

Ne plus se mentir
En démissionnant de son poste de ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot a manifesté son désaccord avec une politique de « petits pas qui vont dans le bon sens ». Dans cet essai percutant, Jean-Marc Gancille nous invite à aller plus loin dans notre mode d’agir écologique

À toi qui n’est pas encore né(e)
Quand il écrit cet ouvrage, Albert Jacquard a 75 ans. Après une vie à la fois d’ingénieur, de scientifique (généticien) et de militant, il veut partager ses questionnements, ses convictions, ses craintes et ses espoirs. Pour cela, il s’adresse à un de ses futurs arrière-petits-enfants qui sera adolescent en 2025 :

Einstein avait raison : il faut réduire le temps de travail
En 1933, Einstein avait partagé ses réflexions dans un ouvrage « Comment je vois le monde », et il avait parlé de la réduction du temps de travail. « Ce même progrès technique qui pourrait libérer les hommes d’une grande partie du travail nécessaire à leur vie, est le responsable de la catastrophe

L’entreprise du 21ième siècle sera politique ou ne sera pas
Alors que la machine économique creuse les inégalités, altère la cohésion sociale et accélère l’arrivée d’une catastrophe écologique majeure, les États apparaissent de plus en plus impuissants. Beaucoup se tournent donc vers les entreprises et les pressent d’agir en conséquence et d’exercer leur responsabilité sociétale. Il ne s’agit plus de

Sacrée croissance
La trame de base de l’ouvrage prend comme point de départ la situation historique existante en 2014 (date de l’écriture de la première édition de l’ouvrage), et d’imaginer un changement radical de trajectoire de l’humanité, en s’appuyant sur le fourmillement créatif des « lanceurs d’avenir ». Dans l’introduction, l’auteur se positionne