« Il est urgent de remettre la justice sur le devant de la scène, sur l’agenda politique et dans la vie sociale, après des décennies d’individualisme et d’avidité matérielle ». C’est l’objectif de ce petit ouvrage qui a pour ambition de plaider pour une justice globale, entendue à l’échelle du monde, et faire le lien entre les inégalités sociales mondiales et les préoccupations écologiques.
Dans un premier chapitre, l’auteur dresse un panorama des racines et de l’ampleur des inégalités mondiales.
Le deuxième chapitre analyse les positions philosophiques en présence : les étatistes qui défendent la thèse selon laquelle les questions de justice ne prennent sens qu’au sein sinon d’État, du moins de communauté constituée. Et les cosmopolititiens pour qui la pertinence de la notion de justice globale ne fait aucun doute
Le troisième chapitre analyse des impacts des inégalités que ce soit au niveau de la cohésion sociale d’un État ou sur le bien-être des individus, les risques de migration et terroristes sur l’impact sur la croissance et la menace pour la Planète.
Les raisons pour combattre la pauvreté et les inégalités mondiales sont donc aussi multiples qu’impérieuses. Les limites de la planète, mais aussi nos intérêts bien compris, sans compter des considérations éthiques élémentaires, font qu’il est grand temps de rejeter un monde où règne une relative prospérité pour certains, mais au prix de dégâts écologiques indéniables et d’une injustice sociale persistante pour la majorité. Et l’auteur de conclure « Rien ne serait pire que laisser le monde gangrené par ses inégalités, par des mouvements migratoires incontrôlés, des guerres climatiques, des frustrations débouchant sur des conflits ou des mouvements terroristes, qui finiraient par rendre notre (petit) monde invivable »